Absentéisme scolaire : le Sénat vote pour la suspension des allocations familiales
La majorité sénatoriale a adopté la suspension des allocations en cas d’absence répétée et non justifiée d’un élève.
Au premier jour de l’examen de la loi « pour une école de la confiance » en séance publique, les sénateurs ont voté un amendement qui prévoit la suspension des allocations familiales pour les parents d’élèves absentéistes.
En cas de récidive sur "au moins quatre demi-journées sur un mois" et "en l’absence de motif légitime ou d’excuses valables", l’Education nationale pourrait demander "la suspension du versement de la part des allocations familiales dues au titre de l’enfant en cause".
Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, s’est toutefois déclaré défavorable à cet amendement. Il pourrait être supprimé lors du retour du texte devant l’Assemblée.
La suppression des allocations familiales des parents d’élèves récalcitrants est une demande classique de la droite, depuis la suppression de la loi Ciotti, qui a instauré ce principe en 2010 avant d’être supprimé en 2013.
Entre septembre 2017 et mai 2018, la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) a constaté que 5,6% des élèves inscrits dans les établissements publics du second degré avaient été absents, sans justification, quatre demi-journées ou plus par mois en moyenne. Une augmentation sensible de 0,7 points par rapport à la même période en 2016-2017.
L'UPF
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